Exidia thuretiana (Léveillé) Fr.

Résupinée, Exidia thuretiana s'étale, bien appliquée sur le support, pour former des plaques de 2 à 10 centimètres dont la surface externe est lisse, cabossée, ondulée, cérébriforme, blanc nacré, parfois zonée de tonalités rosâtres ou bleutées. La chair est gélatineuse, coriace, blanchâtre et bien souvent presque translucide.
Assez rare ou peu visible, du début de l'automne jusqu'au coeur de l'hiver, elle fréquente de préférence les feuillus, cortiqués ou non ; son arbre de prédilection restant sans aucun doute le hêtre dont elle colonise souches, billes et branches mortes tombées, mais on peut aussi la trouver, mais bien plus rarement, sur le frêne, le chêne, au encore l'aubépine.
Peut se confondre avec l' Exidia nucleata (ou Myxarium nucleatum), tout aussi rare et aussi sur feuillus, mais non apprimée au support, globuleuse, confluente, cérébriforme, translucide blanchâtre à reflets bleuté- rosâtres.
► Présence au centre de cristallisation d'oxalate de Ca. normalement visible par transparence du champignon.

Sporée blanche, spores 15-18 x 5-7 µm, cylindriques, lisses, hyalines.

Tout comme les autres membres du groupe, cette Exidie se recroqueville au sec pour ne former qu'une mince pellicule, légèrement translucide, elle reprendra son apparence aux premières bonnes pluies.

Exidia thuretiana, un champignon qui peut être vu toute l'année mais avec une nette préférence pour les périodes fraîches, voire froides, et nettement humides. Sur feuillus