Chapeau :
généralement de 5 à 10/15 cm, plus rarement pouvant aller jusqu'à 25cm de diamètre, globuleux et fermé par le voile dans la jeunesse, devenant convexe, puis étalé et enfin déprimé dans l'âge ;
cuticule séparable, de la couleur du "miel" allant du jaune au brun, aussi parfois blanchâtre, roux... ; en outre de fines écailles brunâtres et érigées parsèment le chapeau, surtout au centre, plus rarement au bord ;
la marge est fine et largement ondulée chez les sujets âgés ;
Lames :
décurrentes, blanches puis jaunissantes et se tachant de roux dans l'âge, elles sont moyennement serrées et peu larges, inégales, adnées, se prolongeant parfois en filet jusqu'a l'anneau ;
blanches, elles se teintent de jaunâtre, puis se ponctuent de roux ;
Pied :
de 9 à 15 cm de haut et 1,5 à 2,5 de diam (20 cm et 6 cm pour les très gros sujets) cylindrique (clavé-bulbeux pour Armillaria ostoyae), plein puis creux ;
présence d'un anneau blanc haut placé, jaune dans la variété lutea ; cet anneau est persistant, épais, strié sur le dessus, floconneux en dessous ;
le stipe est blanc et strié au dessus de l'anneau, concolore ou plus foncé que le chapeau en dessous, noircissant à la base ;
Chair :
blanche, peu épaisse dans le chapeau, très fibreuse et coriace dans le pied ;
odeur de champignons, saveur amère après longue mastication (ne pas avaler bien sûr) ;
Spores :
sporée blanche non amyloïde ;
spores elliptiques, 8 x 5,5µm ;
Comestibilité :
peut se révéler toxique (voir les remarques).

L'Armillaire couleur miel vit souvent en touffes très denses, en parasite ou en saprophyte sur bases de troncs affaiblis, branches à terre, souches, ou semblant totalement terrestre, en fait sur bois ou racines enterrées.
Très répandu, on trouve ce champignon plutôt sur feuillus, vivants ou morts, chênes, charmes, hêtres ... mais aussi arbres fruitiers (pommier, noyer, abricotier .. ) du mois de septembre au mois de novembre.

Feuillus, bois durs et bois tendres, fruitiers mais aussi vigne, voir à ce sujet (entres autres publications) :
Armillaria mellea, responsable du pourridié de la vigne. Publié le 30 novembre 2020 - Par I. Montigaud

En automne, nombre de champignons apparaissent aux pieds des arbres, très souvent en touffes volumineuses et la confusion avec certaines pholiotes comme la pholiote écailleuse est tout à fait possible.

- Pour la comestibilité, plusieurs avis, suivant les auteurs :

- Comestible très estimable si limité à la consommation de chapeaux très jeunes (A.M.tome/I/p92) ;
- Comestible jeune, avec certaines précautions. Peut entraîner des intoxications ± bénignes (remarque sur le Genre Armillaria Guides des champignons de France et d'Europe R. Courtecuisse & B. Duhem.) ;
- Champignon faisant partie des champignons à rejeter, certaines intoxications sévères lui étant attribuées de manières certaines (revue Spécial/Champignon n°32 p.12) ;
- Certains autres ouvrages conseillant le blanchiment plus la cuisson prolongée.

Il n'empêche que vous pouvez toujours trouver des bocaux d'armillaires au naturel.
Bien sûr, j'ai testé, bon ... que dire, c'est moyen, alors dans le doute, peut-être vaut-il mieux se rabattre sur notre bon vieux et fameux champignon de Paris qui, lui, est réellement délicieux, et sans aucun danger.

Armillaire couleur de miel.
Photo:1:Armillaire couleur de miel, Tête de méduse, Souchette, Armillaria mellea.
Armillaria mellea var. lutea, coupe du champignon.
Armillaria mellea var. lutea, anneau et lames.

Suggestions
Amanita junquillea, Amanita gemmata. Amanite jonquille
Amanita caesarea, Amanite des Césars.Amanite citrine
Boletus aereus, Bolet bronzé.Bolet bronzé
.Geastrum saccatum
Pub, pour que l'encre du clavier coule à flot !!!

21/10/03 - 13/09/2012 -

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