Geastrum saccatum Fr. 1829

Fructification subglobuleuse à bec pointu, en oignon, à moitié enterrée ou plus généralement affleurante, fixée au substrat par un mycélium à la base de la sphère. La couche externe est feutrée, ridulée, ocre, cannelle avec très peu de débris adhérents.
À maturité, lorsque cette sphère atteint environ les 3 cm de diamètre, l'exopéridium, la couche externe, se fend en plusieurs lanières triangulaires, plus ou moins égales, fines au sommet, peu charnues, non hygroscopiques, laissant apparaître l'endopéridium sessile, sac globuleux jusqu'à 2 cm de diamètre, présentant un orifice sommital en bec conique, fibrilleux et non sillonné. Ce bec est nettement délimité par un cerne, déprimé ou non (le péristome), plus pâle ou brun noir. Quand jeune, l'intérieur de cet endopéridium est plein d'une gléba ferme et bien blanche qui, à maturité, devient pulvérulente et brune.

Geastrum fimbriatum est très similaire si ce n'est que son bec n'est pas entouré ni d'une d'une dépression marquée ni d'une crête. De plus, il est attaché au substrat sur une grande partie du champignon plutôt qu'à un point unique, basal, de sorte que le dessous des lanières sont très généralement recouverts de débris.

Ce Geastrum saccatum a été parfois synonymisé au Geastrum triplex, tous deux très semblables sauf que triplex est bien plus grand, jusqu'à 10 (12) cm de diamètre les lanières totalement développées, celles-ci bien plus charnues, 5 mm dans l'épaisseur, ce qui provoque une rupture dans leurs structures quand ces dernières se récurvent, s'enroulent, laissant, mais pas toujours, une tasse, une coupelle semblable à une troisième enveloppe (triplex) sous l'endopéridie elle-même plus imposante, jusqu'à 3 (4) cm de diam. La spore de triplex est identique : globuleuse à peine plus grosse => 5,5 μm de diam, à verrues hautes jusqu'à 1 μm.