Phellinus ribis (Schumacher : Fr) Quélet 1886
Phylloporia ribis (Schum. : Fr.) Ryvarden 1978Phellin du groseillier
Polypore du gadelier
Réf : cybertruffle.org.uk
Chapeau : => 6 (10) cm de diam, 1 cm d'épaisseur jusqu'à 2 vers l'attache, en console, étalé-réfléchi, orbiculaire, concrescent, souvent plusieurs réunis les uns aux autres enserrant totalement la base de l'hôte ; revêtement zoné ou non, en bourrelets, bosselé, crevassé, creusé de sillons concentriques, velouté jeune, rugueux dans l'âge, ocre-brunâtre plus ou moins foncé avec le plus souvent des portions anciennes verdies pas les algues ; marge en bourrelet peu épais, ondulente, stérile, brun-cannelle ; |
Tubes / Pores : longs jusqu'à 3 mm, stratifiés (E) sur sujets pluriannuels, plus pâles qu'à la trame ; pores arrondis, très petits, jusqu'à 5-7 par mm, souvent couverts d'une pruine blanchâtre ; |
Pied : inexistant ; |
Chair : peu épaisse, jusqu'à 5 mm (A), se compose de 2 couches séparées d'une très fine ligne plus foncée que l'ensemble (C) de 0,1mm d'épaisseur, - la couche du dessus (B) brun-rouillé est peu dense, feutrée,l'ensemble est relativement tenace, caoutchouteux-souple sur le frais, dur et cassant en séchant ; |
Spores : sporée brunâtre, non amyloïde ; spores lisses, elliptiques, guttulées, => 3 x 4(5) µm ; |
Comestibilité : non comestible. |
Un parasite de blessure de vos groseilliers, ce phellin profitera des tailles successives de rajeunissement des groseilliers du jardin pour en infester la base.
Visible toute l'année ce Phellin pérenne à croissance très très lente infeste bien sûr les groseilliers à maquereaux, les groseilliers rouges, les fusains, mais encore bien d'autres arbrisseaux, buissons ou arbustes vivants, sans toutefois ne pas trop les perturber ! A.Marchand (planche 304) précise l'étendue des divers hôtes pour lesquels, bien souvent, une forme spécifique a été décrite, formes aujourd'hui pour la plupart synonymisées : aubépine, chèvrefeuille, ajonc, rosier, jasmin, amélanchier mais aussi frêne, chêne, hêtre, érable, thym, bruyère, merisier, orme, poirier, pommier ....
Autre précision, ce Phellin à pousse très lente, provoque une pourriture blanche à ses hôtes, localisée uniquement à l'aubier épargnant le bois de cœur, ce qui explique que, malgré l'attaque du champignon, l'hôte ne semble pas trop en être affecté.
Les photos de cette planche proviennent d'un groseillier rouge infesté depuis une bonne dizaine d'années tout en produisant, chaque année, une belle quantité de fruits.
Basionyme : Boletus ribis Schum. 1803
Agaricus ribis (Schum. ) Dubois 1803
Polyporus ribis (Schum.) Fr. 1815
Polyporus ribesius Pers. 1825
Polyporus lonicerae Weinmann 1828
Polyporus rubiginosus Wallroth 1833
Trametes lonicerae (Wienmann) Fr. 1849
Trametes ribis (Schum.) Fr. 1849
Trametes evonymi Fuckel 1870
Fomes lonicerae (Weinmann) Gillet 1877
Fomes ribis (Weinmann ) Gillet 1877
Polyporus cytisi Britzelmayr 1887
Ochroporus ribis (Schum.) J.Schröter 1888
(.de) : allemand : Strauchporling ; Stachelbeer-Feuerschwamm
(.dk) : danois : Ribs-ildporesvamp
(.es) : espagnol : Yesquero ribereño
(.fi) : finnois : Herukankääpä
(.hu) : hongrois : Ribizke-tapló
(.lv) : lettonien : Jāņogu cietpiepīte
(.nl) : néerlandais : Bessevuurzwam
(.no) : norvégiens : Ripskjuke
(.pl) : polonais : Czyrenica porzeczkowa
(.se) : suedois : Krusbärsticka
(.sk) : slovaque : Ohňovec ríbezľový
(.cz) : tchèque : Ohňovec rybízový
03/05/2016 -