Reticularia lycoperdon Bull. 1791
Enteridium lycoperdon (Bull.) Farr 1976Fausse vesse-de-loup
Réf : Catalogue of Life 26th February 2014
Particularités : globuleux, sphérique ou allongé, de 50 à 80 mm - extérieur à texture de papier blanc puis argenté, se déchirant à maturité totale, laissant échapper les spores - intérieur crémeux blanc puis poussiéreux et brun foncé ; |
Chair : blanchâtre et crémeuse au début puis brune et poussiéreuse en fin de vie, sans odeur ni saveur marquées ;
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Spores : sporée brune ; spores rondes, ponctuées, 5-7 µm ; |
Comestibilité : sans doute non toxique. |
Champignon ou moisissure ? non, pas vraiment ! plante ? non plus ! animal ? non, mais de par son mode de vie, cet organisme se voit plus étroitement lié aux protistes (synonyme d'eucaryotes unicellulaire, sous-règne animal créé par Haeckel en 1886 pour regrouper tous les êtres unicellulaires.)
Cependant, comme il y a production de spores au stade de la reproduction, il a toujours été classé au sien du règne fongique dans une classe regroupant tous ses congénères : les Myxomycètes.
Leur cycle biologique, à cheval entre règne animal et règne végétal, comprend deux périodes :
Pour la majorité des Myxomycètes, les "fructifications" sont toutes petites, bien souvent inférieures ou égales au millimètre. Autant dire que pour la majorité des espèces, ils passent inaperçus, sauf à les rechercher muni d'une bonne loupe. Quelques unes, peu nombreuses, plus grandes et bien visibles, appartiennent aux genres Fuligo, Lycogola ou Enteridium.
Reticularia lycoperdon, ou Enteridium lycoperdon, lui, au premier stade de son développement, se présente en une masse granuleuse (photo et photo) puis gélatineuse pour se transformer en un deuxième temps en "sac de papier" (photo) rempli d'une masse blanche, molle et gélatineuse. Très vite, ce contenu crémeux s'assèche en une poudre restée blanchâtre, assez compacte, puis vite brunie à maturation des spores. Cette masse brune devient pulvérulente et par déchirement de l'enveloppe se disperse au gré des vents et de la pluie (photo).
Il peut même, dans certains cas, prendre l'aspect du papier aluminium refermant cette masse brune et poudreuse, il est alors décrit comme du chocolat dans son papier d'aluminium (photo).
Pas si commun - en zone humide - sur bois divers pourrissants : troncs, souches, branches à terre - bien fréquent sur aulnes morts en bordures de rivières ou marécages, mais aussi sur peupliers, hêtres... ce myxo sera à rechercher de préférence au printemps juste après les derniers frimas de l'hiver, mais aussi tout au long de l'année, toujours aux périodes les plus humides.
- confusions :
- Peu de possibilité de se tromper tant les deux phases de développement sont bien caractéristiques.
Reticularia lycoperdon Bull.
Fuligo lycoperdon (Bull.) Schumach.
Mucor lycogalus Bolton
Lycogala punctata Pers.
Lycogala turbinata Pers.
Strongylium fuliginoides (Pers.) Ditmar
Reticularia umbrina Fr.
(.de) : allemand : Stäublings-Schleimpilz
(.uk) : anglais : Slime mould, Cauliflower slime mould
(.cn) : chinois : 馬勃型孔膜黏菌
(.dk) : danois : Skinnende støvpude
(.es) : espagnol : Pedo de lobo de los troncos
(.nl) : néerlandais : Zilveren Boomkussen ; Boompuist
(.no) : norvégiens : Sotegg
(.pl) : polonais : Samotek zmienny
(.se) : suedois : Sotägg
(.sk) : slovaque : Sieťnatka obyčajná
(.cz) : tchèque : Síťovka pýchavkovitá ; Slizovka
13/01/2009 -