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Règne : Fungi -
Division : Basidiomycota -
S/Division :
Agaricomycotina -
Classe : Agaricomycètes -
S/Classe : Agaricomycetideae -
Ordre : Boletales -
Famille : Boletaceae -
Genre : Xerocomus
Chapeau :
de 5 à 15 voir 25 cm, hémisphérique, convexe puis s'aplatissant, moyennement charnu ;
marge régulière puis ondulée, concolore au chapeau ;
cuticule adnée, allant du café au lait jusqu'au bai brun soutenu, finement veloutée par le sec à peine visqueuse à l'humidité, lisse et luisante sur le tard ; |
Tubes / Pores :
tubes adnés, longs de 6 à 15 mm, crèmes, verdissant à la coupe, faciles à séparer ;
pores anguleux, moyens, verdissant puis brunissant aux endroits meurtris ; |
Pied :
4-12 x 1-5 cm, de forme variable de grêle à obèse, court ou allongé, souvent renflé en son centre, s'atténuant à la base, parcouru de sillons jaunes et bruns sur la longueur ; |
Chair :
assez épaisse, ferme puis molle dans l'âge, blanchâtre au centre, plus foncée sous la cuticule, jaunâtre près des tubes, grisonnant à bleuissant à la coupe suivant l'humidité ; odeur presque nulle, saveur douce ;
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Spores :
sporée brun-verdâtre ;
spores lisses, subfusiformes, guttulées, 14 x 4,5 µ ; |
Comestibilité :
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Sympathique champignon de belle apparence qui, sans égaler le Cèpe à chair immuable, n'en reste pas moins un comestible de très bonne qualité.
Sa chair est douce, un peu fruitée et de consistance moyenne. Autre caractère non négligeable : il est rarement attaqué par les larves.
On peut le trouver dès le mois de juin et jusqu'en novembre, mais surtout en septembre et octobre, assez communément, sous résineux ou feuillus et en terrains plutôt acides parfois directement sur vieilles souches fortement décomposées.
Assez facile à déterminé, le Bolet bai ne prête pas vraiment à confusion, éventuellement avec X. subtomentosus ou B. chrysenteron mais cela ne prêtera pas à conséquence, tout deux étant comestibles, mais très moyens ...
==> Boletus badius dans les autres langues, les synonymes et autres clichés sous son nouveau binôme :
12/02/03 - 17/07/2012 -
Xerocomus :
nom de genre du grec : xêros = sec + komê = chevelure.
=> Qui a les cheveux secs => chapeaux tomenteux et secs.
ChampYves ; étymologie
<< Dictionnaire étymologique des noms scientifiques de champignons >>
de Yves Bresson
badius :
qualificatif d'espèces du latin : badius -a -um : bai, brun.
=> De couleur baie, brune.
ChampYves ; étymologie
<< Dictionnaire étymologique des noms scientifiques de champignons >>
de Yves Bresson
Boletus :nom d'espèces du latin -boletus = champignon.
ChampYves ; étymologie
<< Dictionnaire étymologique des noms scientifiques de champignons >>
de Yves Bresson
Classification des champignons.
Il existe une terminologie standardisée qui permet, au vu du seul radical terminant un nom, de savoir quelle est sa place dans l'échelle des rangs hiérarchiques.
Principaux radicaux par ordre décroissant :
Rangs | Terminaison |
Division | - MYCOTA |
Sub-division | - MYCOTINA |
Classe | - MYCETES |
Sous-classe | - MYCETIDEAE |
Ordre | ALES |
Sous-ordre | - INEAE |
Famille | - ACEAE |
Sous-famille | - OIDEAE |
<< Dans les ouvrages classiques et dans le langage courant, ces terminologies ne sont pas toujours respectées. On emploie en effet "Agaricales" pour les champignons à lamelles (les Agaricomycetideae, sous-classe et non ordre, du schéma traditionnel), pour ne citer qu'un exemple de ces abus de langage. >>
ChampYves ; aide
Réf. biblio : Courtecuisse R. & Duhem B., 2011 : Guide des champignons de France et d'Europe
Par Mireille ROSSI - 11 nov. 2016 à 21:19
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Mardi soir, à l’occasion d’un atelier mycologique organisé par la Frapna, Julien Syren, ingénieur qui a conduit ces recherches, est donc venu dévoiler les résultats de son étude (par ailleurs accessible en ligne sur le site de la Criirad).
36 échantillons sur 38 contenaient du césium
En 1997, un classement des champignons avait été publié. Des plus contaminés (petits gris, chanterelles jaunissantes et pieds de mouton) aux moins contaminés (coulemelles), sans oublier les “intermédiaires”.
« Cette fois, nous n’avons pas été aussi ambitieux », tempère Julien Syren. À l’automne 2015, qui pourtant ne fut guère généreux en la matière, des bénévoles ont néanmoins réussi à cueillir en Drôme, Ardèche et dans d’autres départements voisins, de quoi produire une quarantaine d’échantillons. « Sachant que pour être analysés, les champignons sont réduits en poudre et qu’il faut donc au moins 200 à 500 grammes de frais pour fabriquer un échantillon… »
Au final sur 38 échantillons, 36 contenaient encore du Césium 137 dont 3 à plus de 1000 becquerels par kilo sec (et certains comme le “bolet bai” jusqu’à 3 000 Bq/kg). Alors que le taux de Césium baisse de moitié au bout de 30 années. On peut dès lors imaginer l’état du sol il y a 30 ans et des végétaux …
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