Coprinopsis picacea (Bull. : Fr.) Redhead, Vilgalys & Moncalvo 2001
Coprinus picaceus (Bull. : Fr.) S.F. GrayCoprin pie
Coprin noir et blanc
Réf : C.D.2011
Chapeau : à l'état jeune, lorsqu'il est encore fermé, de 4 à 10 cm de haut, recouvert d'un voile feutré blanc qui se déchire au fur et à mesure du développement pour laisser apparaître le revêtement beige brunâtre entre les restes des flocons, vite emportés par la pluie puis ouvert, le chapeau mesure 3 à 7 cm de diamètre, le revêtement apparaît alors brun noirâtre à franchement noir, les flocons peuvent avoir tous disparus ; |
Lames : très serrées, adhérentes, blanches au début, vite grises puis noircissantes ; |
Pied : très élevé, jusqu'à 25 cm, blanc, floconneux, recouvert de chinures, raide, creux, très fragile, cylindrique, s'atténuant vers le haut, légèrement renflé à la base ; |
Chair : très fine, foncée, contrastant nettement avec les lames lorsque le champignon est encore jeune ; odeur assez désagréable ; |
Spores : sporée noire, spores 13-18 x 9-12 µm ; |
Comestibilité : aucun intérêt. |
Très jeune, Coprinopsis picacea (ex. Coprinus picaceus) pourrait être à la rigueur confondu avec le Coprin chevelu, mais très vite le voile se déchirant, la méprise paraît impossible.
La couleur baie, brun-foncé puis noire du chapeau avec le contraste des restes du voile blanc sur ce revêtement est à l'origine du nom de coprin pie, faisant référence à l'oiseau, mais on peut aussi le trouver sous le nom vernaculaire de coprin noir et blanc.
C'est un champignon de belle taille, qui peut atteindre 20 à 25 cm de haut, le chapeau totalement ouvert ne dépassant guère les 7 cm. Ce coprin peut apparaître en solitaire ou petites troupes d'individus disséminées du mois d'août au mois d'octobre, dans les taillis, bois clairs, lisières de forêts, bordures de chemins...
Son odeur, peu encourageante, fait du coprin pie un champignon sans aucune valeur et intérêt culinaire, de toutes façons, bien trop fragile pour un quelconque transport !
Reprise de cette page du Coprinopsis picacea (que l'on avait l'habitude de nommer Coprinus picaceus) pour intégrer les quelques dernières modifications qui entourent l'ancienne famille des Coprinaceae (qui a disparu), les champignons de ce groupe ayant été reversés dans les deux familles :
Agaricaceae et Psathyrellaceae.
Versés dans la première famille des Agaricaceae, seul Coprinus comatus (et les espèces les plus proches) gardent ce nom de genre Coprinus. Pour tous les autres, référons-nous au dernier R. Courtecuisse & B. Duhem p 61 :
... La phylogénie moléculaire sépare clairement Coprinus comatus des autres coprins, ceux-ci versés dans les Agaricus, il devient nécessaire de changer le nom de tous les autres coprins ...
=> On trouvera donc dans l'autre nouvelle famille d'accueil des Psathyrellaceae trois genres :
Coprinopsis, Parasola et Coprinellus qui récupéreront tous les autres ex. coprins.
Basionyme : Agaricus picaceus Bull. 1784
Coprinus picaceus (Bull.) Gray 1821
Coprinus picaceus var. ebulbosus Peck 1891
(.de) : allemand : Specht-Tintling
(.uk) : anglais : Skade-blækhat
(.bg) : bulgare : Пъстра копринка
(.es) : espagnol : Coprino blanquinegro, Coprino urraca
(.fi) : finnois : Ruutumustesieni
(.hr) : croate : šarena gnojištarka
(.nl) : néerlandais : Spechtinktzwam
(.pl) : polonais : Czernidłak pstry
(.ru) : russe : навозник сорочий
(.se) : suedois : Rutbläcksvamp
24/08/2013 - 10/2017 -