Morganella piriformis (J.C. Sch. : Pers.) Kreisel & Krüger 2003
Lycoperdon piriforme Schaeff. 1774Morganella pyriforme Schaeff. : Pers.
Apioperdon pyriforme (Schaeff.) Vizzini 2017
Particularités : sporophores de 40 x 70 mm., généralement piriformes, finement granuleux, épineux, perlés, vite dénudés, lisses, d'abord blanchâtres à jaunâtres puis gris-beige-brunâtres ensuite, ouverture à maturité au sommet pour laisser échapper les spores ; base du champignon garnie de filaments mycéliens blancs fixés dans le substrat ; |
Chair : coriace, blanche dans l'ensemble du champignon quand jeune, puis olive-brunâtre dans la tête (partie fertile, gléba), restant blanchâtre dans ce que l'on pourrait nommer le pied (partie stérile du champignon, subgléba) ; odeur peu agréable, acide, métallique, de caoutchouc de cristata de scléroderme ; |
Spores : sporée brun olive ; spores lisses, rondes, 4 à 5 µm ; |
Comestibilité : sans intérêt. |
Assez commune, cette vesse de loup vient généralement du mois d'août au mois de novembre, en troupes de nombreux individus (cespiteux), sur souches et bois morts de feuillus comme de conifères, parfois paraissant terrestres, mais en fait, sur bois enterrés affleurants.
Cette Morganella se caractérise par des formes spécifiques à piriformes de couleurs blanchâtres, jaunâtres à brunâtres, sans épines proéminentes mais plus couverte de fines perles détersiles.
En outre, la sous-glèbe (partie stérile du pied, voir cliché plus bas) reste blanche même à maturité, alors que la glèbe mature est passée de blanc à verdâtre olive. Un autre caractère d'importance, elle pousse (généralement en troupes) sur souches et bois pourris, la base étant garnie de gros cordons mycéliens (rhizomorphes) réunissant souvent plusieurs basidiomes entre eux.
Confusion possible avec Lycoperdon perlatum qui peut éventuellement se trouver aussi sur bois très pourris mais sans rhizomorphes nets et à subgléba brun-olive à maturité.
Question : doit-on écrire piriforme et piriformis ou pyriforme et pyriformis ?
Exactement la même remarque que pour piriodora ou pyriodora (Inocybe piriodora l'Inocybe à odeur de poire) qui selon Yves Bresson (voir biblio) est à proscrire, ce champignon à - odeur de poire - se décompose en piri odora : piri de pirus = poirier ou pirum = poire et odorus qui a une odeur, donc seule la forme : piri (piriodora - piriformis ..) doit être conservée (sauf qu'aujourd'hui, la plupart des bases ont adoptées la graphie pyri !)
Basionyme : Lycoperdon pyriforme Schaeff. 1774
Lycoperdon saccatum Pers.
Lycoperdon oviforme Patouillard
Lycoperdon piriforme J.C. Sch. : Pers.
Utraria piriformis (J.C. Sch. : Pers.) Quélet
(.de) : allemand : Birnenstäubling
(.uk) : anglais : Stump Puffball
(.dk) : danois : Pære-støvbold
(.ee) : estonien : Pirn-murumuna
(.hu) : hongrois : Körtealakú pöfeteg
(.hr) : croate : Kruškasta puhara
(.nl) : néerlandais : Peervormige stuifzwam
(.no) : norvégiens : Pærerøyksopp
(.pl) : polonais : Purchawka gruszkowata
(.ru) : russe : Дождевик грушевидный
(.se) : suedois : Gyttrad röksvamp
(.si) : slovène : Hruškasta prašnica
(.sk) : slovaque : Prášnica hruškovitá
(.cz) : tchèque : Pýchavka hruškovitá
21/02/2012 -