Crucibulum laeve (Huds.) Kambly 1936

Sa comestibilité est certainement inconnue, mais, ce champignon est bien trop petit et bien trop dur pour être d'une quelconque valeur culinaire.
De la famille des « nids d'oiseaux », il est sans doute le plus commun et susceptible d'être rencontré grâce à son épiphragme jaune d'or qui le rend visible malgré sa toute petite taille.

Ce champignon se distingue par un réceptacle en forme de tasse brune, à parois minces, évasée avec un intérieur lisse et non strié comme Cyathus striatus.
L'intérieur est garni d'une bonne douzaine d'oeufs blancs : les péridioles, baignant dans une matière gélatineuse et reliés à la tasse par un fin funicule.
Chaque oeuf est constitué d'une paroi externe épaisse, garnie d'une substance rose composée de milliers de spores. Le mécanisme d'éjection des péridioles fait appel aux gouttes de pluie qui, tombant dans la coupe, transfèrent leur énergie au fond de la tasse, projetant avec force les oeufs à l'extérieur du réceptacle.

Saprophyte, on trouve le Crucibule lisse du mois de juin au mois d'octobre, parfois dispersé mais plus généralement regroupé, sur toutes sortes de débris boisés : brindilles, branches mortes, bois ouvrés, aussi bien de feuillus que de conifères.