Cortinarius caperatus (Pers.) Fr. (1838)
Rozites caperatus (Pers.) P. Karst. 1879Pholiote ridée, Rozite aux chèvres ...
Réf : C.D.2011
Chapeau : 5 à 12/15 cm. jaune paille à ocre clair, fonçant à l'humide, ovoïde puis convexe, puis étalé-mamelonné ; cuticule pruineuse blanchâtre (plus dense au centre) avec reflets gris lilas quand jeunes ; marge aiguë enroulée se déployant à maturité, marquée de sillons ; |
Lames : adnées, serrées, ondulées jeunes, décolorées, devenant plus foncées dans l'âge tout en conservant l'arête claire et denticulée ; |
Pied : jusqu'à 12 cm de haut et 2 cm d'épaisseur, cylindrique, bulbeux à la base, fibreux, blanc à jaune, légèrement peluché au dessus de l'anneau ; anneau membraneux, blanc tâché de jaune ; |
Chair : molle, fibreuse surtout dans le pied, blanc jaunâtre-brunâtre avec des reflets légèrement violets ; odeur et saveur douces ;
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Spores : sporée : brun rouille ; spores : amygdaliformes, finement verruqueuses, 10-13 x 7-9 µm. ; |
Comestibilité : bon comestible. |
Cette pholiote ridée se rencontre principalement sous bois de résineux (pins moins souvent épicéas), mais parfois aussi de feuillus, sur terrains acides, parmi la mousse et les myrtilles, du mois de juillet au mois d'octobre/novembre (jusqu'aux premières gelées voir photo du 21/11/2004, les Pholiotes ridées complètement gelées d'une nuit plus que fraîche).
Cette pholiote se caractérise par son chapeau jaunâtre à brunâtre, plissé-ridé, pruineux au centre, son double anneau membraneux placé bas sur le stipe, ses lames argilacées, ondulées, crispées dans la jeunesse, denticulées à arêtes aiguës plus claires (voir photo ci-contre) et sa sporée brun rouille.
Proche des hébélomes et des cortinaires par son apparence, la plupart des ouvrages la nomme au choix : Rozite caperata ou R. caperatus avec éventuellement une synonymie en Pholiota caperatus. On a crée pour elle, et pour elle seule, le genre Rozite !
André Marchand sur sa planche de description du champignon (pl.25) disait :
« Un genre monospécifique comme Rozites Karst. traduit l'embarras des systématiciens qui ne peuvent assimiler cette espèce ni à une pholiote, ni à un cortinaire, ni à un hébélome. »
Aujourd'hui, on classe cette Pholiote ridée ou Pholiote aux chèvres dans la famille des Cortinariacées, genre Cortinaire, mais reste à parier que Rozites caperata restera encore longtemps et dans nos livres, et dans nos têtes.
On peut d'ailleurs trouver sur le site MYCOLOGIE ET LICHENOLOGIE EN CATALOGNE NORD page : Corriges_Marchand, une « Révision taxonomique des planches publiées par André Marchand dans ses 9 tomes des "Champignons du Nord et du Midi" » et y trouver :
« A la pl. 25 du tome 1, Rozites caperata a été depuis versée dans le genre Cortinarius (Cortinarius caperatus). Ce problème de systématique ne change pas l'interprétation de cette planche et n'est donc pas retenu dans cette liste. »
C'est un champignon de bonne qualité, bonne consistance et de saveur agréable, mais malheureusement il est bien souvent de taille modeste et très généreusement attaqué des limaces et vers qui ne laissent, bien souvent, que des vestiges du champignon.
Basionyme : Agaricus caperatus Pers. 1796
Rozites caperata (Pers. : Fr.) P. Karst.)
Agaricus caperatus Pers. (1796)
Dryophila caperata (Pers.) Quél. (1886)
Pholiota caperata (Pers.) Gillet (1874)
Rozites caperatus (Pers.) P. Karst. (1879)
Togaria caperata (Pers.) W.G. Sm. (1908)
(.de) : allemand : Reifpilz
(.uk) : anglais : Gypsy mushroom
(.ba) : bosnien : Ciganček
(.dk) : danois : Klidhat
(.ee) : estonien : Kitsemampel
(.es) : espagnol : Rocites arrugado
(.fi) : finnois : Kehnäsieni
(.hu) : hongrois : Ráncos fenyögomba
(.hr) : croate : Ciganček
(.it) : italien : Foliota grinzos
(.jp) : japonais : ショウゲンジ
(.lv) : lettonien : Cirtainā čigānene
(.nl) : néerlandais : Meelkop
(.no) : norvégiens : Rimsopp
(.pl) : polonais : Płachetka zwyczajna
(.ru) : russe : колпак кольчатый
(.se) : suedois : Rimskivling
(.si) : slovène : Pšenična poprhnjenka
(.sk) : slovaque : Pavučinovec inovaťový
(.cz) : tchèque : Sluka svrasklá
08/2011 -