Macrolepiota mastoidea (Fr.) Singer 1951
Lépiote mamelonnée
Réf : C.D.2011
Chapeau : de 8 à 12 /15 cm de diamètre, conique avec net mamelon central en forme de téton ; cuticule se déchirant en minuscules squames, parfois en étoile, ocre-beige assez pâle sur fond blanchâtre, squames externes régulièrement disposées et calotte discale peu ou très mal délimitée ; |
Lames : lames larges, libres, concolores au chapeau, blanches pâles ; |
Pied : 10/15 cm de haut, pour 1 à 1,5 de diamètre, creux, blanchâtre, légèrement clavé, presque lisse, à peine moucheté-chiné d'ocre-grisâtre ; anneau simple, poudreux, membraneux, ascendant, en entonnoir ; |
Chair : chair mince, blanche, immuable ; |
Spores : sporée blanche, dextrinoïde ; spores elliptiques, 13-15 (19) x 9 (10) µm ; |
Comestibilité : bon comestible. |
Ce champignon est une réplique, en plus trapue et plus petite, de sa grande sœur la coulemelle : Macrolepiota procera, avec laquelle elle est souvent confondue.
Elle s'en distingue cependant par une stature plus grêle et un stipe pas vraiment chiné mais ponctué de discrètes zébrures à peine colorées sur fond plus clair.
Son chapeau, qui dépasse rarement les 10/12 cm de diamètre, se voit orné d'un mamelon bien prononcé et de fines mèches ocre-roussâtre, peu foncées.
Champignon "bon comestible" d'utilisation identique à la coulemelle, on trouvera la Lépiote mamelonnée du début du mois d'août jusqu'à la fin novembre, sous les feuillus ou en lisières, plus rarement sous résineux, dans les clairières, le long des chemins, bords des routes.
08/11/03 -