ChampYves les CHAMPIGNONS sauvages.

Amanita citrina (J.C. Sch.) Pers.

Amanite citrine, Oronge ciguë jaunâtre, Oronge citrine

- Règne : Fungi - Division : BasidiomycotaS/Division : AgaricomycotinaClasse : Agaricomycètes - S/Classe : AgaricomycetideaeOrdre : Amanitales - Famille : AmanitaceaeGenre : Amanita
Réf : C.D.2011
Amanita citrina
Chapeau :
de 4 à 10/12 cm, d'abord hémisphérique puis étalé, non strié, jaune pâle, jaune citron, vert-jaunâtre ou parfois totalement blanc (var. alba) ;
cuticule humide, luisante, facilement séparable, revêtue de larges plaques membraneuses débris de la volve, blanchâtres puis brunissantes dans l'âge ;
Lames :
serrées, libres, de 6 à 8 mm de hauteur, blanches ;
Pied :
cylindrique, élancé, séparable, blanc à jaune pâle, plein puis creux, dilaté à la base en un gros bulbe nettement marginé, avec parfois les restes de la volve enveloppant le bulbe ;
ce pied est strié au dessus d'un large anneau, ample, pendant, persistant, brunissant au contact, lui aussi strié sur le dessus ;
Chair :
épaisse, ferme, blanche à saveur douce puis amère, avec une odeur prononcée rappelant la pomme de terre crue ou la rave ;
Spores :
sporée blanche, amyloïde ;
spores arrondies, 7/10µm ;
Comestibilité :
toxique crue, à éviter => risque de confusion avec la terrible phalloïde.
amanite citrine.
Amanita citrina
Toute jeune Amanita citrina, l’anneau n’est encore pas déchiré et protège les lames avant murissement des spores.
Amanita citrina, anneau et haut du stipe, tous deux très subtilement, finement striés.

Une amanite, certainement la plus commune de la famille, Amanita citrina se rencontre un peu partout, de la fin de l'été à la fin de l'automne (juillet/novembre), sous les résineux ou les feuillus, avec peut-être quand même une petite préférence pour les chênes, les terrains légers et acides.

<em>Amanita citrina</em> présente très souvent des reflets verdâtres, tout comme Amanita phalloides.

Une amanite très longtemps considérée comme mortelle, car bien souvent confondue avec l'Amanite phalloïde : les squames détersiles peuvent disparaître parfois entièrement et provoquer alors la confusion avec la terrible Amanite phalloïde.

Outre cette confusion avec les terribles amanites, celle-ci crue est toxique. Elle renferme une substance: la bufoténine, substance irritante identique au poison sécrété par les glandes du crapaud, substance détruite à la chaleur.
De toutes façons, de par son odeur et son fumet peu agréable dégagé à la chaleur, il serait stupide de prendre un quelconque risque grave, toujours à cause de cette confusion, bref, une belle amanite, juste pour le cliché !

Basionyme : Agaricus citrinus Schaeff. 1774

- Venenarius mappa (Batsch) Murrill - 1948
- Amanita bulbosa var. citrina (J.C. Sch.) Gillet - 1874
- Agaricus mappa Batsch Fr.- 1866
- Amanita mappa (Batsch) Bertillon - 1866
- Amanita citrina var. mappa (Batsch) Quélet - 1801
- Agaricus citrinus J.C. Sch.- 1762

Extrait -Species Fungorum-

- Oronge ciguë jaunâtre
- Oronge citrine
- Amanite sulfurine

(.de) : allemand : Gelber Knollenblätterpilz
(.uk) : anglais : False deathcap
(.bg) : bulgare : Жълта мухоморка
(.cn) : chinois : 橙黄鹅膏菌
(.dk) : danois : Kugleknoldet fluesvamp
(.ee) : estonien : Kollane kärbseseen
(.fi) : finnois : Keltakärpässieni
(.hu) : hongrois : Citrom galóca
(.hr) : croate : Citronasta pupavka
(.jp) : japonais : コタマゴテングタケ
(.lv) : lettonien : Bālā mušmire
(.lt) : lituanien : Gelsvoji musmire
(.nl) : néerlandais : Gele knolamaniet
(.no) : norvégiens : Gul fluesopp
(.ro) : roumain : Buretele de lămâie
(.ru) : russe : мухомор поганковидный
(.se) : suedois : Vitgul flugsvamp
(.si) : slovène : Citronasta mušnica
(.sk) : slovaque : Muchotrávka citrónovožltá
(.cz) : tchèque : Muchomůrka citrónová

Suggestions
Suillellus queletii, Boletus queletiiBolet de Quélet
Clitopilus prunulusMeunier
Amanita muscariaAmanite tue-mouches
Amanita caesareaAmanite des Césars
Agaric jaunissantAgaric jaunissant
Amanita gemmataAmanite jonquille
Pub !!!
Pub !!!

07/03/03 - 22/10/2012 -