
Polypore du mûrier
Chapeau : jusqu'à 8 (10) cm de diamètre, le plus souvent réniforme, ovale ou plus ou moins circulaire, déprimé à infundibuliforme dans l'âge ; revêtement jaune-orangé-vif, légèrement feutré-fibrilleux, couvert de squames triangulaires et apprimées, concolores et légèrement plus foncées, écailles plus ou moins vite disparues dans l'âge ; marge concolore, enroulée quand jeune, puis s'étalant, ondulée, légèrement et finement frangée, surtout dans la jeunesse ; |
Tubes / Pores : tubes décurrents, blanchâtres à crèmes, longs de 1 à 6 mm ; pores nettement allongés, disposés radialement, rectangulaires, polygonaux, en nid d'abeilles, longs jusqu'à 5 mm, larges jusqu'à 2, bords finement découpés, fimbriés ; |
Pied : lisse, cylindrique, jusqu'à 5 mm de diamètre, blanchâtre à crème, normalement excentré, le plus souvent rudimentaire à nul ; |
Chair : blanchâtre, peu charnue, souple, molle sur le frais mais tenace, coriace puis dure, rigide et cassante au sec ; saveur douce, odeur faible, agréable ; |
Spores : sporée blanche, non amyloïde ; spores lisses, hyalines, cylindriques à légèrement elliptiques, arquées (allantoïde), 8 (10) x 3 (4) μm ; |
Comestibilité : bien trop coriace pour être croqué, à rejeter. |

Un polypore printanier, solitaire ou en petits groupes, visible d'avril à mai, saprophyte, éventuellement parasite, annuel, sur bois de feuillus de toutes sortes, mûrier bien sûr mais aussi frêne, noisetier, hêtre, châtaignier, chêne, cerisier, saule, tilleul, prunier, pommier, aulne et bien d'autres ; un champignon qui provoque une carie blanche à ses hôtes.

On le donne plus volontiers thermophile et peu fréquent, A. Marchand précise ses localisations en Roussillon et en région de Chambéry tout en localisant la photo accompagnant sa description : Baden, plaine du Haut-Rhin, sur branche tombée de frêne.
Un pied trapu, court, le plus souvent excentré, un chapeau rarement supérieur à 8 cm, souvent réniforme à squames apprimées légèrement plus foncées, l'ensemble jaune-orangé-vif, surtout jeune, des pores amples et alignés radialement, quelques caractères pour assez bien définir ce polypore.
Dans l'âge, les tonalités du champignon vont s'affadir jusqu'au blanchâtre terne, squames et fibrilles disparaître et seuls les pores aideront à nommer ce champignons que l'on connaissait bien mieux sous son patronyme : Polyporus mori ! Maintenant Neofavolus alveolaris, et demain ....
Basionyme : Merulius alveolaris DC. 1815
Hexagonia mori Pollini 1816
Boletus mori (Pollini) Pollini 1816
Polyporus mori (Pollini) Fr. 1821
Cantharellus alveolaris (DC.) Fr. 1821
Favolus mori (Pollini) Fr. 1825
Daedalea broussonetiae Re ex Cappelli 1827
Favolus canadensis Klotzsch 1832
Polyporus favoloides Doass. & Pat. 1880
Favolus striatulus Ellis & Everh. 1897
Polyporus tenuiparies Laferr. & Gilb. 1990
Hexagonia alveolaris (DC.) Murrill 1904
Hexagonia striatula (Ellis & Everh.) Murrill 1907
Favolus whetstonei Lloyd 1916
Favolus kauffmanii Lloyd 1916
Favolus peponinus Lloyd 1917
Polyporellus alveolaris (DC.) Pilát 1936
Polyporus alveolaris (DC.) Bondartsev & Singer 1941
Polypore alvéolé
20/04/2016 -