Lycoperdon pratense Pers. 1797

La plupart de nos ouvrages le nomme Vascellum pratense. Comme toujours maintenant, quand je reprends ou fait une nouvelle page, je passe par SIF et, comme bien souvent, ce nom n'est plus le nom gravé dans le marbre mais :

Current name: Lycoperdon pratense Pers. 1797
Position in classification: Agaricaceae, Agaricales, Agaricomycetidae, Agaricomycetes, Basidiomycota, Fungi
(Réf : Species Fungorum 18/11/2014)

Position in classification:
Lycoperdaceae, Agaricales, Agaricomycetidae, Agaricomycetes, Basidiomycota, Fungi
(Réf : Species Fungorum 10/09/2023)

Alors, bien sûr, je bouscule le titre de cette page, je modifie la position sur l'arbre définie par nos amis Anglo-Saxons et, j'ajoute la date de ces références, tout ceci se modifiant si souvent ces dernières années...!

Et pourtant, c'est bien ce qui sépare le genre Lycoperdon du genre Vascellum Smarda, ce dernier bien caractérisé par un diaphragme : séparation membraneuse entre la partie fertile du haut et la partie stérile et atténuée du bas : le " pied ".
C'est un genre intermédiaire entre Lycoperdon et Calvatia ; une fois la partie fertile disparue, ne restera qu'une coupe formée de la partie inférieure, le pseudo-stipe !

Cette vesse-de-loup à diaphragme est un saprophyte terrestre, en terrains découverts plus ou moins rudéralisés : lisières des bois, bords de chemins, pelouses, prés, pâtures, une vesse-de-loup de commune à rare suivant les conditions qui apparaît de juillet à novembre (souvent aux mêmes endroits que Bovista plumbea).
Peut être consommé jeune, comme pas mal de Lycoperdons, tant que le champignon est ferme et parfaitement blanc, et dans sa totalité, mais vraiment, sans grand intérêt !