
Réf : C.D.2011
Chapeau : de 3 à 12 cm, convexe puis plan à déprimé ; marge mince, excédentaire, légèrement enroulée au début (photo 2) ; cuticule (revêtement du chapeau) épaisse, séparable, jaunâtre jeune, puis ocre-jaunâtre, brun pâle et enfin marron, mate à veloutée-laineux par le sec, visqueuse à l'humide ; |
Tubes / Pores : tubes largement décurrents, séparables, très courts, d'un beau jaune vif jeunes mais vite roussâtre-brun dans l'âge (photo 4) bleuissant puis brunissant à la pression ; pores concolores aux tubes, alignés, presque radiaux, de forme rectangulaire, d'abord assez fins pour largement s'allonger ensuite ; |
Pied : de 3 à 8 cm de haut, diam. de 0,4 à 1 voire 2 cm pour les gros exemplaires, d'aspect grêle, base pointue, s'évasant aux tubes, courbé, plein, tenace, concolore au chapeau, brunissant fortement aux manipulations ; |
Chair : assez ferme très jeune, vite flasque et spongieuse, jaune pâle, verdissant légèrement à la coupe, brun-rouge à la base du pied ; odeur acidulée-fruitée, saveur légèrement acidulée ; |
Spores : sporée brun-ocre ; |
Comestibilité : comestible, mais peu engageant ... |

Champignon peu répandu, rare selon certains, en fait, Gyrodon lividus est totalement spécifique aux aulnes et donc hygrophile et, de plus, il ne supporte généralement
que les sols calcaires et redoute le soleil. Si toutes les conditions
favorables à son développement sont réunies, alors
vous le trouvez, parfois de manière exubérante, souvent conné,
du mois d'août au mois d'octobre en plaine comme en montagne.
Champignon très caractérisé par son biotope, ses
pores très courts, jaune d'or plus rectangulaires qu'arrondis,
la mollesse de la chair du chapeau en opposition à celle plus dure
du pied, le bleuissement et finalement brunissement des pores et de la
chair au toucher, bref, beaucoup de signes distinctifs qui font de ce
champignon une espèce plutôt simple à identifier sur
le terrain.
C'est un champignon comestible, mais en raison de sa chair fine, presque flasque, et la couleur de toutes les parties virant au bleu puis au brun profond, cet exemplaire de bolet ne fera sûrement pas la joie des amateurs de cèpes.
Basionyme : Boletus lividus Bull. 1791
Boletus sistotrema Fr. 1815
Boletus sistotremoides Fr.1815
Boletus brachyporus Pers. 1825
Gyrodon sistotremoides (Fr.) Opat.1836
Boletus labyrinthicus Fr. 1874
Uloporus lividus (Bull.) Quél. 1886
Uloporus sistotrema (Fr.) Quél. 1896
Gyrodon sistotrema (Fr.) P. Karst. 1899
Gyrodon labyrinthicus (Fr.) Mussat 1900
Cladomeris sistotrema (Fr.) Bigeard & H. Guill. 1909
Gyrodon
(.de) : allemand : Erlengruebling
(.uk) : anglais : Alder bolete
(.dk) : danois : Ellerørhat
(.hu) : hongrois : Éger-tinóru
(.lv) : lettonien : Alkšņu zobiņbeka
(.nl) : néerlandais : Elzeboleet
(.no) : norvégiens : Orerørsopp
(.ru) : russe : Rиродон сизоватый
(.se) : suedois : Alsopp
(.sk) : slovaque : Hríbovník jelšový
(.cz) : tchèque : Podloubník siný
21/10/03 - 07/2014 -