Lactarius necator (Bull.) Pers. 1800
Lactarius plumbeus (Bull. : Fr.) S. F. Gray 1821Lactarius turpis (Weinmann) Fr.1838
Lactaire plombé
Lactaire meurtrier
Réf : C.D.2011
Chapeau : de 5 à 15 cm, concave, vite creusé d'une dépression peu pentue ; cuticule de sombre à très sombre, brillante, visqueuse, sale, brun olive, presque noirâtre au disque, plus brun verdâtre au bord, non réellement zoné mais parcourue de taches concentriques, séparable jusqu'au disque ; marge longtemps et fortement enroulée, couverte de poils ; |
Lames : adnées à légèrement décurrentes, irrégulières, un peu fourchues au pied, serrées, peu larges 4 à 5 mm, légèrement ondulantes jeunes, rectilignes plus tard, blanches, puis crèmes à reflets verdâtres, salies de taches roux-brun noirâtres sur l'arête et dans les meurtrissures ; |
Pied : sale, concolore au chapeau ou légèrement plus pâle, court et épais 6 cm de haut pour 3 de diam., dur, plein puis creux, présence parfois de rares fossettes (scrobicules) ; |
Chair : blanchâtre mais brunissant légèrement et lentement à la coupe, épaisse, dure, odeur peu marquée, saveur douce puis très vite âcre avec reste de goût résineux, lait blanc virant au brun verdâtre sur les lames, abondant aux blessures, doux puis très vitre très âcre ; |
Spores : sporée crème pâle, amyloïdes ; spores presque rondes 7 x 9 µm ; |
Comestibilité : piètre comestible, généralement considéré comme non comestible, toxique aujourd'hui. |
Relativement commun, préférant les terrains acides, le lactaire plombé, autre nom du lactaire meurtrier se complaît dans les bois mêlés et humides, mais semble toujours lié de près aux bouleaux. On le trouvera de juillet à fin octobre de la plaine à la montagne jusqu'à 2000 mètres d'altitude.
Le qualificatif meurtrier n'a rien à voir avec une quelconque dangerosité, mais ce lactaire est un piètre comestible du fait de son âcreté, la cuisson ne le bonifiant pas. Un champignon qui n'a jamais été considéré comme comestible dans nos régions tant il est mauvais, pourtant, après ébullition, il a été couramment utilisé comme épice dans les plats de champignons en Europe du Nord, de l'Est et en Sibérie. Il était aussi considéré comme un champignon de choix en Russie, un des meilleurs préparé et conservé dans la saumure. Aujourd'hui, on sait que le champignon contient un alcaloïde mutagène, la nécatorine, cancérigène, inutile de s'étendre sur la comestibilité du champignon !
Généralement sous épicéas et bouleaux, souvent en troupe, un champignon bien caractérisé par :
• un chapeau visqueux, verdâtre noirâtre • une marge barbue enroulée à la manière des pailles • des lames serrées tachées de brun rouille • un pied concolore • le lait abondant doux puis immédiatement très âcre • la chair blanche et dure,
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bref, un lactaire qui ne pose pas trop de problèmes à l'identification.
Basionyme : Agaricus necator Bull. 1781
Agaricus lactifluus var. plumbeus Bull. : Fr.
Agaricus plumbeus (Bull. : Fr.) Bull.
Agaricus turpis Weinm.
Lactarius necator (Bull. : Fr.) Pers.
Lactarius plumbeus (Bull. : Fr.) Gray
(.de) : allemand : Olivbrauner Milchling
(.uk) : anglais : Ugly Milk Cap
(.dk) : danois : Manddraber-mælkehat
(.ee) : estonien : Tõmmuriisikas
(.es) : espagnol : Lactario plomizo, Sórdido,
(.fi) : finnois : Mustarousku
(.hu) : hongrois : Sötét tejelőgomba
(.lt) : lituanien : Juodasis grūzdas
(.nl) : néerlandais : Zwartgroene melkzwam
(.no) : norvégiens : Svartriske
(.pl) : polonais : Mleczaj paskudnik
(.ru) : russe : Груздь чёрный
(.se) : suedois : Svartriska
(.si) : slovène : Grda mlečnica
(.sk) : slovaque : Rýdzik odporný
(.cz) : tchèque : Ryzec šeredný
(.ua) : ukrainien : Хрящ-молочник оливково-чорний
28/09/04 -