Russula xerampelina (Schaeff.) Fr. 1838
Russule écrevisse
Russule feuille-morte
Russule feuille de vigne
Réf : C.D.2011
Chapeau : => 10 cm, pulviné jeune, s'étalant ensuite puis légèrement déprimé au disque ; marge mince, le plus souvent cannelée dans l'âge, dans la vétusté ; revêtement adné, rouge pourpre vif presque uniforme toute jeune, évoluant au presque noir au disque, très légèrement visqueux à l'humide, vite sèche veloutée au sec pour les jeunes, lisse et brillante dans l'âge, même au sec ; |
Lames : blanc-crème puis ocre-pâle, larges, fourchues ; arêtes aiguës, concolores, parfois rose-rouge vers la marge ; |
Pied : cylindrique évasé au sommet, s'atténuant vers la base, ferme, plein puis lacuneux -cotonneux, blanc plus ou moins lavé par places de rose-rouge ; |
Chair : blanche, épaisse, ferme, brunissant dans l'âge ou à la blessure ; saveur douce, odeur de crustacés, de poisson ; |
Spores : spores => 8 x 10 µ, à verrues isolées, rarement reliées, soudées par 2 - 3 ; sporée ocre ; |
Comestibilité : comestible ... |
Russula xerampelina, une Russule visible du mois de juillet au mois d'octobre, associée aux conifères (pins, épicéas), au revêtement rouge pourpre, presque noir au disque, au stipe blanc plus ou moins lavé de rose et une odeur d'écrevisse cuite ou de hareng. Une odeur pas toujours bien évidente sur sujets tout jeunes, par contre après 2-3 jours de séchage (au labo par ex.), cette odeur ne passera plus inaperçue !
Et tant que ces quelques caractères ne varient pas trop, cette russule reste assez simple à la détermination, qu'elle s'en écarte, et cela devient un vrai casse tête ! On peut noter quelques réflexions de A. Marchand, t.5 p.271 :
... comme une entité, une espèce unique mais doueé d'un extraordinaire polymorphisme, une russule protée ... de nombreux éléments se diversifient par un polychromisme manifeste, un habitat différent, une variation du faciès ornemental des spores, un écart remarquable entre la couleur des sporées ....
Bref, dès que l'on s'éloigne du type par une variation d'un seul caractère, la détermination devient bien plus hasardeuse.
Une russule comestible, mais, .... elle sent le hareng !
Basionyme : Agaricus xerampelinus Schaeff. 1774
Russula barlae Quél. 1884
Russula erythropus Fr. ex Pelt.1908
Russula atrosanguinea Velen. 1920
(.de) : allemand : Roter Herings-Täubling
(.uk) : anglais : Crab Brittlegill
(.bg) : bulgare : Виненочервена гълъбка
(.dk) : danois : Hummer-skørhat
(.ee) : estonien : Ere pilvik
(.es) : espagnol : Rúsula vinosa, Rúsula roja con olor a cangrejos
(.fi) : finnois : Kangassillihapero
(.hu) : hongrois : Barnulóhúsú galambgomba
(.lv) : lettonien : Siļķu bērzlape
(.nl) : néerlandais : Roodvoetrussula
(.no) : norvégiens : Rød sildekremle
(.pl) : polonais : Gołąbek śledziowy
(.ru) : russe : Сыроежка буреющая
(.se) : suedois : Rödfotad sillkremla
(.si) : slovène : Slanikova golobica
(.sk) : slovaque : Plávka vínovočervená
(.cz) : tchèque : Holubinka révová
01/12/2016 -