Leucoagaricus badhamii (Berkeley & Broome) Singer1951

Très particulier, très impressionnant, ce champignon !
Le revêtement du chapeau comme du pied ainsi d'ailleurs que les lames, tout le champignon vire immédiatement au rouge sanguin vif dès qu'on l'effleure pour finalement très vite ternir, brunir puis au bout de quelques heures virer au noir. Un autre caractère qui va aider à sa détermination et relativement facile à mettre en oeuvre, l'ammoniaque, NH3. Une goutte sur les lames ou toute autre partie du champignon le colore immédiatement en vert vif, pour très vite ternir, (comme d'ailleurs tous les Leucoagaricus sauf L. croceovelutinus qui réagit en orange au NH3, test qui permet de séparer aisément ces 2 espèces).
Leucoagaricus georginae est très identique à Leucoagaricus badhamii mais le diamètre du chapeau n'excède guère les 1,5 (2) cm pour un stipe d'au maximum 4 cm de long (Flore myco d'Europe 3 p.102).
Un autre leucoagaric rougit lui aussi, Leucoagaricus bresadolae, mais ce dernier jaunit vivement avant de rougir, d'un rouge safrané et non sanguin.
Un champignon peu commun, à rechercher sous couvert de feuillus, parcs, taillis, éventuellement lisières, sur sol riche, du mois d'octobre jusque fin décembre, éventuellement janvier si les conditions lui sont favorables.