Cotylidia pannosa (Sowerby : Fr.) D.A. Reid 1965

Un champignon, plutôt rare, à voir du mois d'août au mois de novembre, solitaire ou en petites troupes, un champignon qui se fait plutôt rare, directement à terre, sous couvert de feuillus, notamment de hêtres éventuellement mélangés de quelques résineux. Une Cotylidie qui ne se fera pas remarquer par sa taille, jamais plus de 50 millimètres de haut, mais par sa belle coloration lumineuse orangé brunâtre, plus ou moins vive en fonction de sa fraîcheur, qui va attirer l'attention.
Elle se présente sous diverses formes, de la lame dressée, ou petite spatules presque plates, ou fermée sur elle-même en entonnoir, mais on peut aussi la trouver en petite rosette lobée constituée de plusieurs chapeaux imbriqués, connés. La base se rétrécie en un pseudostipe souvent plus pâle, tout le champignon est sillonné, veiné, ridé longitudinalement : pannosus -a -um : en haillons, déguenillé, rapiécé pour les habits, ridé pour les fruits (dico latin / français HATIER). La chair est tenace, subéreuse sur le frais, dure et cassante au sec. L'odeur est peu marquée, fongique, la saveur légèrement amère. Une cotylidie qui était autrefois rangée parmi les théléphores, dont elle reprend l'apparence, mais non la couleur, notamment le Théléphore palmé, mais les spore, forme et couleur, l'en écartent. Régis Courtecuisse, Champignons d'Europe 2000, lui donnait comme vernaculaire : Théléphore pâle.