
Chapeau : => 10 (12) cm, convexe-sphérique globuleux puis étalé à légèrement déprimé ; revêtement nettement visqueux, ochracé-jaunâtre vite tacheté de brun roux avec (parfois) quelques reflets violacés dans l'épaisseur de l'épais mucus ; marge longtemps incurvée, nettement striée-cannelée, granuleuse ; |
Lames : serrées, irrégulières, fourchues, parfois interveinées, blanchâtres puis crèmes maculées de brun pourpre dans l'âge ; arête nettement larmoyante surtout dans la jeunesse, toute sa longueur ponctuée de brun noir ; |
Pied : => 2 x 10 cm, cylindrique s'atténuant vers la base, vite creux-caverneux-vermoulu, blanchâtre puis brunissant par taches à partir de la base ; |
Chair : blanchâtre, saveur âcre, odeur principale d'amande amère en mélange avec une autre odeur complexe difficile à cerner et bien moins agréable ; |
Spores : sporée crème pâle ; spores 6 x 8(9) µm à verrues coniques, assez hautes, plus ou moins reliées entres-elles ; |
Comestibilité : à rejeter. |

Le plus souvent grégaire, sous couvert de feuillus strictes (hêtres, chênes, charmes) ou mélangés de quelques conifères, épicéas ou pins, sur sols peu riches mais frais et nettement calcaires, cette russule, souvent estivale (juillet à octobre), tout en étant relativement commune, évitera la plaine pour se fixer de la colline à l'étage pré-montagnard.
De loin, si elle est solitaire et toute jeune, la confusion avec le Cèpe d'été fera son petit effet ! Mais très vite, la distance se réduisant, la tromperie est démasquée ...
Le chapeau est très visqueux, glutineux à l'humide, nettement collant au sec, ocre-brunâtre plus soutenu au disque pâlissant vers la marge, puis en vieillissant, toutes les parties du champignon se salissent de taches roussâtres.
Finalement, une russule bien caractérisée par cette odeur d'amande amère, ni pure, ni vraiment fétide, et surtout l'arête des lames pointillées de brun-noir sur toute la longueur. On peut noter aussi un fort larmoiement de ces lames dans la jeunesse et un chapeau très visqueux avec quelquefois des reflets violets dans l'épaisseur de ce mucus.
Russula laurocerasi var. illota (Romagn.) R. Heim 1957
Russule tachée
(.de) : allemand : Morse Täubling
(.uk) : anglais : Freckled Brittlegill
(.dk) : danois : Mørkægget skørhat
(.es) : espagnol : Rúsula manchada
(.fi) : finnois : Tummaterähapero
(.nl) : néerlandais : Spikkelsneerussula
(.se) : suedois : Mörkeggad stinkkremla
(.sk) : slovaque : Plávka škvrnitolupeňová
(.cz) : tchèque : Holubinka tmavolemá
07/08/2016 -