Pleurotus eryngii (DC.) Quél. 1872

Un champignon aux grandes qualités gustatives, André Marchand (Champignons du nord et du midi I/planche 29) disait de lui : « Très recherché, un des meilleurs champignons ».
Et le Pleurote du panicaut est vraiment un champignon très populaire ! Pour s'en convaincre, une liste de noms vernaculaires, populaires, parmi bien autres : Panicaut, Argouane, Argouagne, Champignon du panicaut, Bolet dau baja preire, Bérigoula, Girboulot de panicaut, Bridoulo, Champignon de garrigues, Escouderme, Brigoule, Gingoule, Congouerto, Fougga, Doridelle...
Un champignon relativement commun, enfin dans ses coins, car ce Pleurote demande quelques conditions pour faire ses apparitions. Une belle prairie sur un sol à tendance calcaire, plutôt sec, caillouteux, océanique ou méditerranéen et quelques restes de panicaut (Eryngium ou chardon), un bel automne et peut-être, pointera-t-il son nez, solitaire ou en petites touffes du mois d'août au mois de novembre.

Ce Pleurote est cultivé depuis pas mal d'années en Asie, Corée du Sud, Japon, en Australie, mais aussi Italie (Cardoncello), Afrique du Sud, Amérique sous des noms vernaculaires qui en disent long sur ses qualités propres comme : bolet des steppes, trompette royale, corne royale, champignon des rois ...
n champignon de culture (rare pour l'instant sur nos marchés, à rechercher sous les enseignes asiatiques) qui se conserve relativement bien, il est ferme, présente une chair parfaitement blanche, un chapeau assez petit par rapport au pied toujours massif, long et nettement renflé en son centre.
Un champignon facile à utiliser, qui tient parfaitement la cuisson, à l'identique des pleurotes de culture, Pleurotus cornucopiae ou Pleurotus ostreatus tous deux classiques de nos marchés, maintenant !