Gyromitra parma J. Breitenbach & Maas Geesteranus. 1973
Discina parma (J. Breitenb. & Maas Geest.) Kotl. & Pouzar 1974Discina en bouclier
Discine en bouclier
Réf : C.D.2011
Particularités : jusqu'à 10 cm de diamètre et de hauteur, discoïde à cupuliforme quand jeune puis s'étalant, se déformant, tout bosselé, parcouru de sillons, de rides ; revêtement (partie fertile) jaune-brunâtre pâle (jeune) puis fonçant au rouge-brun plus ou moins soutenu dans l'âge, face externe (stérile) plus pâle à blanchâtre ; marge assez régulière puis ondulée, se rabattant vers le support puis vers le stipe ; stipe bien présent (=> 60 x 30) blanchâtre, creusé, déformé, sillonné en longueur s'évasant vers le chapeau ; |
Chair : dure, fragile, sans odeur particulière, saveur douce ; |
Spores : hyalines, elliptiques, 30 x 11 ; triguttulées : une grosse centrale, 2 (ou plus) plus petites vers les pôles ; lisses immatures puis réticulées et garnies d'appendices épineux aux pôles (2 à 3µ) ; |
Comestibilité : bien trop rare pour y penser ! |
Un champignon (très rare) de la grande famille Asco, à rechercher au printemps, époque bénie des chercheurs de morilles et autres pezizes veinées, les mois d'avril et mai pour bien cadrer ses découvertes.
Même période, mais aussi même préférence des biotopes, cette Discina apprécie les forêts riveraines bien humides mélangées de frênes, hêtres accompagnés de quelques érables, éventuellement quelques sapins.
Ses sporomes sont toujours en contact direct avec des restes de bois, que ce soit sur débris de bois enterrés, le champignon paraissant alors terrestre, ou directement greffé sur troncs très décomposés et largement imbus de bois durs ou mi-durs, au beau milieu des mousses envahissantes.
Un Champignon qui pourrait, vu la saison, être facilement confondu avec un autre champignon de la même famille : Discina perlata, la Discine perlée, elle aussi en relation directe avec du bois bien décomposé mais exclusivement épicéa (Breitenbach I/31 Discina perlata) ; une discine plutôt rare, elle aussi.
Autre confusion possible avec la Pézize veinée, Disciotis venosa, mais rappelons que celle-ci, non rare, est terrestre parmi les herbes ou directement sur terre nue et sa chair, très fragile, dégage une forte odeur de clore, bien caractérisée.
Pour la comestibilité de cette discine, comme elle est très rare et de découverte récente, la littérature courante ne la décrit pas, de toutes façons, comme tout champignon rare : on ne cueille pas !
01/02/2013 -