Amanita rubescens (Pers.) Fr. 1821

Attention, la golmotte Amanita rubescens contient des hémolysines => donc toxique crue ;
On veillera à bien la cuire, la cuisson au-delà de 75° détruisant ces hémolysines.
Pour les qualités de bouche, elles sont controversées, certains la trouvant très bonne, d'autres non. Pour ma part, bien sûr, je l'ai testée, et après une forte odeur assez désagréable à la cuisson (odeur d'urine pour certains auteurs) l'envie de passer à table s'estompe plutôt vite, très franchement, cette expérience je ne l'ai jamais renouvelée.
A chacun de faire cette expérience pour se faire sa propre idée ; ... mais la plus grande prudence s'impose, il existe toujours une réelle possibilité de confusion avec l'Amanite panthère qui, pour peu que l'on soit bien attentif, n'en reste pas moins évidente.
Une amanite très polymorphe qui peut parfois poser quelques petits problèmes à la détermination ! Attention donc !!!
Le test le plus sûr reste bien sûr la chair rougissante de la Golmotte à la coupe ou aux attaques, morsures d'insectes et la couleur du bulbe, lui aussi rougeâtre, au moins en partie.
Un autre caractère très marqué chez la Golmotte est l'anneau strié sur le dessus ainsi que le stipe au dessus de cet anneau et jusqu'au départ des lames.
Par contre chez la Panthère, la chair reste d'une blancheur immuable à la coupe, et aucune strie au niveau de l'anneau et du pied !

Voir tableau comparatif des amanites avec A. panthère.
Et en photo, le comparatif A. pantherina, excelsa var. spissa et rubescens.

Espèce mycorhizique ectotrophe, elle apparaît dès la mi-mai jusqu'en octobre, de manière très commune, sur tous types de sol, se liant aux conifères ou feuillus.