Hygrophorus eburneus (Bull. : Fr.) Fr. 1836
Hygrophore blanc ivoire
Hygrophore ivoirin
Réf : C.D.2011
Chapeau : 3-6 (8) cm, hémisphérique, convexe, s'étalant avec l'âge mais conservant généralement un léger mamelon même déprimé, peu charnu ; revêtement blanc pur à blanc crème, même sur le tard, très visqueux, luisant ; marge régulière, enroulée chez les jeunes ; |
Lames : espacées, légèrement décurrentes, arquées, épaisses, blanches à blanc crème ; |
Pied : => 10 x 1 cm ; concolore à l'ensemble, cylindrique, élancé, plein, atténué et souvent coudé à la base, visqueux, ponctué au sommet avec gouttelettes ; |
Chair : blanche, peu épaisse, bonne odeur agréable mais pas toujours bien évidente et assez particulière, fruitée, saveur douce ; |
Spores : sporée blanche, non amyloïde ; spores elliptiques, lisses, hyalines, 8 x 6 µm ; |
Comestibilité : comestible, oui mais ... |
C'est un Hygrophore peu charnu, entièrement blanc à crème, à chapeau et pied fortement visqueux et présentant une odeur agréable, au moins dans la jeunesse, effluves aromatiques plutôt fruitées, acides, difficile à définir, complexes « de peau de mandarine, ajoutez à cela savonnette, jacinthe, "scotch magic" ± discrètement mêlé à celle de topinambour surtout avec l'âge ou en séchant » (Marcel Bon, Flore mycologique d"Europe / 1 p 72) pour ne citer que cet exemple de la littérature.
La marge est mince, enroulée chez les jeunes, les lames peu décurrentes, le pied est élancé, sa base atténuée et souvent courbe, la chair est concolore à l'ensemble, immuable comme d'ailleurs le reste du champignon qui même dans l'âge, garde une couleur blanc crème.
C'est un champignon assez commun, sous couverts de feuillus, surtout le hêtre, de septembre à novembre, sur terrain neutre ou calcaire, qui peut être consommé, mais en raison de sa forte viscosité, le test risque d'en rebuter plus d'un (moi en premier), à noter que la littérature indique aussi que l'odeur peu agréable (parfois) en cuisine disparaît à la cuisson ...
=> La forme : Hygrophorus eburneus var. carneipes Kühn. présente les mêmes caractéristiques, mais un pied et des lames à reflets rosés.
Confusions possibles :
Pas toujours évident sur le terrain de nommer, de séparer avec certitude Hygrophorus eburneus, H. cossus et H. discoxanthus => voir le test de la potasse.
- Hygrophorus cossus (Sow. : Fr.) Fr.
Hygrophore à odeur de cossus, sous chênes,
Synonymes : Limacium cossus,
Agaricus cossus, Hygrophorus quercuum
- Hygrophorus discoxanthus (Fr.) Rea 1908
Hygrophore à disque jaune, sous hêtres,
Synonyme : Hygrophorus chrysaspis
- Hygrophorus chrysodon (Batsch : Fr.) Fr. 1838
Hygrophore à dents jaunes, sous hêtres mais aussi sous conifères,
Synonyme : Agaricus discoxanthus
Basionyme : Agaricus eburneus Bull. 1780
Gymnopus eburneus (Bull.) Gray 1821
Limacium eburneum (Bull.) P. Kumm. 1871
Limacium eburneum var. lutescens (Rabenh.) P. Kumm. 1871
Agaricus eburneus var. brevipes Alb. & Schwein. 1805
Agaricus eburneus var. longipes Alb. & Schwein. 1805
Agaricus eburneus f. elongatus Hornem. 1827
Agaricus eburneus var. pallens Pers. 1828
Agaricus eburneus f. lutescens Rabenh. 1844
Hygrophorus eburneus var. carneipes Kühner 1953
(.de) : allemand : Elfenbeinschneckling, Elfenbein Schneckling
(.uk) : anglais : Ivory Woodwax, Ivory wax cap, Ivory waxy cap, Cowboy's handkerchief, Goat-moth Hygrophorus
(.dk) : danois : Elfenbens-sneglehat
(.ee) : estonien : Valge limanutt euskara
(.es) : espagnol : Mocosa blanca, Higróforo marfileño
(.hu) : hongrois : Elefántcsont-csigagomba
(.jp) : japonais : シロヌメリガサ
(.nl) : néerlandais : Ivoorzwam
(.no) : norvégiens : Elfenbenvokssopp
(.pl) : polonais : Wodnicha biała
(.ru) : russe : Гигрофор желтовато-белый
(.se) : suedois : Elfenbensvaxing
(.si) : slovène : Bela polževka
(.sk) : slovaque : Šťavnačka slonovinová
(.cz) : tchèque : Šťavnatka slonovinová
(.ua) : ukrainien : Гігрофор жовтувато-білий
08/11/05 - 02/2015 -