
Chapeau : de 8 à 20 (25) cm, charnu, parfaitement hémisphérique puis très vite convexe et plan ; cuticule (revêtement) blanchâtre crème, grisâtre, ornée de restes épais et irréguliers du voile, floconneux, anguleux, labiles, plats, concolores à brunâtres ; marge épaisse, lisse, non striée, souvent porteuse de lambeaux des restes floconneux et fugaces du voile sur jeunes sujets ; |
Lames : libres, épaisses, irrégulières, moyennement serrées, blanches puis crèmes, arêtes crénelées ; |
Pied : jusqu'à 20 cm de haut pour un diam. de 2 à 4 cm., totalement blanc, cylindrique sur toute la longueur puis se terminant par un bulbe radicant, parfois longuement enserré, sans volve, présentant tout au plus quelques bourrelets ; sur toute la hauteur du stipe, présence de larges squames cotonneuses très fragiles et concolores ; présence d'un anneau fragile, fugace, cotonneux, irrégulier, frangé, très haut placé, concolore, collé aux lames ou à la marge du chapeau ; |
Chair : épaisse, blanche, vite molle, saveur douce, odeur agréable de noix, de terre puis désagréable dans la vétusté ; |
Spores : sporée blanche, amyloïde ; spores lisses, cylindracées, 12 x 8 µm ; |
Comestibilité : comestible, mais attention aux dangereuses confusions (c'est une amanite), et trop rare pour être consommée... suivant certains auteurs ! |

Cette amanite solitaire, souvent donnée pour rare, est une espèce dite thermophile, donc aimant la chaleur, et on la trouvera principalement en été, de juillet à septembre, plus fréquemment dans le Sud, sous couvert de feuillus ou bois mixtes avec une préférence pour les sols calcaires.
Comestible de bonne qualité, trop peu abondante pour être consommée selon les auteurs, cette amanite avec ses 20 centimètres de diamètre (parfois jusqu'à 25 cm) est certainement la plus grande du genre, pour nos régions.
Cette espèce se distingue par une marge lisse non striée, souvent frangée lorsque jeune, un anneau fugace crémeux-cotonneux porté très haut sur le pied, un bulbe à l'extrémité du stipe sans volve, juste quelques bourrelets, et des verrues apprimées, irrégulières, polygonales, plates et non pyramidales comme sa très proche cousine : Amanita echinocephala, toutes deux appartenant au genre Lepidella : sporée amyloïde, marge lisse et non cannelée, section Lepidella : espèce pâle à voile général dissocié en squames anguleuses.
Photos prises les 20/07/2004 et 01/08/2004 sous couvert de feuillus : chênes, hêtres, frênes, noisetiers... en forêt Rhénane (Erstein 67).
Basionyme : Agaricus strobiliformis Paulet ex Vittad. 1835
Hypophyllum strobiliforme (Paulet ex Vittad.) Paulet 1812
Armillaria strobiliformis (Paulet ex Vittad.) Locq. 1952
Amanita solitaria sensu NCL 1960
Amanita solitaria f. strobiliformis (Paulet ex Vittad.) Cetto 1983
Lepidella strobiliformis (Paulet ex Vittadini) E.-J. Gilbert & Kühner
Lepiota strobiliformis (Paulet ex Vittadini) Gillet
Amanite pomme de pin
(.de) : allemand : Fransiger Wulstling
(.uk) : anglais : Warted Amanita, Einsiedler-Wulstling
(.dk) : danois : Flosset fluesvamp
(.ee) : estonien : Loor-kärbseseen
(.hu) : hongrois : Cafrangos galóca
(.lv) : lettonien : Bārkstainā mušmire
(.nl) : néerlandais : Franjeamaniet
(.ru) : russe : Мухомор шишкообразный
(.se) : suedois : Flockflugsvamp
(.sk) : slovaque : Muchotrávka šiškovitá
(.cz) : tchèque : Muchomůrka šiškovitá
04/08/04 -